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Sous le ciel du Morvan
11 janvier 2015

ANOST ( Saône & Loire ) Le Bourg

 


Une petite visite du bourg d'Anost dans les années 30.

 

ANOST---

 

 

Chaleureuse ambiance sur la place.

Si vous venez d'Autun, il est facile de rejoindre la grosse bourgade d'Anost par le chemin de fer départemental qui traverse une contrée très pittoresque.

 

 

Gare d'Anost-Vaumignon

 

 

Pour un séjour agréable à Anost, nous vous invitons ensuite à descendre à l'Hôtel Guyard. ( Autrefois Hôtel Duvernoy, aujourd'hui Hôtel Fortin )

 

ANOST-

 

 

Egilse d'Anost avant 1932

 

Eglise Saint-Germain d'Anost et son ancien clocher avant 1932.

Remaniés au cours des siècles, l'abside et le transept sont du XIIè siècle, la sacristie et l'accès au clocher ont été réalisés au XVIIIè siècle. La nef et le confessionnal sont du XIXè siècle.

 

 

Eglise Saint-Germain d'Anost

 

 

L'église Saint-Germain d'Anost et son nouveau clocher, reconstruit à partir de 1932.

12 vitraux ont été offerts par des particuliers entre 1935 et 1939, dont un de Marie Louise Febvre. 

 

Mariage ANOST

 

Nous remontons encore un peu le temps.

Un mariage à Anost aux environs de 1913.

Pierre Febvre, le grand père de l'auteur, devait avoir une dizaine d'années.

Il est au premier rang à l'extrème droite. A côté de lui, sa cousine Raymonde.

Son père, le mari de Marie Louise Febvre, est à l'extème gauche avec la jeune fille qui lui tient l'épaule.

 

( Si des personnes ont des informations sur ce mariage, elles sont les bienvenues )

 

Le joueur de vielle serait Simon Guenard, dit " le Chaicrot ", vielleux mythique, bien connu du canton, des Anostiens et des Anostiennes de l'époque.

 

Mariage ANOST--

 

Simon Guenard dit " Le Chaicrot ". Vielleur mythique, né à Anost en 1879 et décédé en 1963. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Carte postale ANOST

 

ANOST, Hôtel Duvernoy ( Aujourd'hui Hôtel Fortin )

 


 

 


 

 

Article du journal BOURGUIGNONS & MORVANDIAUX - Juin 1919

Si après avoir pris place dans le petit chemin de fer, le Tacot, qui va d'Autun à Château-Chinon, vous déscendrez à la station de Vaumignon. Vous trouverez d'ailleurs un omnibus qui vous véhiculera jusqu'au bourg d'Anost.



 

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Un jour de 1908, Henri Boland, le regretté voyageur du Touring-Club y passa à Anost. Il fut enthousiasmé et il nota son agréable surprise dans la revue du Touring-Club.

" Anost dit Boland est un village dont il faut retenir le nom, car ce nom est destiné à devenir célèbre dans les annales du tourisme, Anost situé au coeur des plus agrestes paysages du Morvan, à la rencontre des vallons profonds et mystérieux descendus de montagnes superbement boisées, un coin inédit et qu'on devra se hâter de voir avant que le snobisme y pénètre et le déflore en lui ôtant son cachet fruste et sauvage, si étrange et si particulier qu'on s'y croirait dans un bout du monde, aux extrémités de la terre habitée.

 L'année suivante, Boland revient à Anost. Ce nouveau voyage ne fait que confirmer ses premières impressions.

Le pays entre Autun et Château-Chinon desservi par une petite voie ferrée au tracé pittoresque est délicieux, dit ce poète du tourisme. Il y a la une villégiature adorable, Anost, un nid de verdure perdu dans les bois, à la rencontre de vallées ravissantes, forestées, ombreuses, riches en truites et en gibier.


 



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En 1774, Anost n'avait que sept maisons. Vers 1850, cette commune comptait 3650 habitants. Elle n'en avait plus, quelques années avant la guerre que 2162. Elle se dépeuple donc partiellement. C'est que les Anostins viennent volontiers à Paris, oà d'ailleurs leur vive intelligence leur donne la réussite. Et quand ils ont trouvé la fortune qu'ils étaient venus chercher dans la grande ville, ils retournent avec joie dans leur chère commune ou dans un de ces nombreux hameaux qui constituent la commune d'Anost.

Ils n'ont d'aiileurs jamais eu l'esprit sédentaire et déjà les Galvachers d'Anost, rendus célèbres par la chanson morvandelle, transportaient jadis avec leurs boeufs dociles, sur leur chars primitifs, notre excellent vin de Bourgogne. Les Anostiens ne sont pas casaniers, mais ils reviennent toujours à la vieille maison natale.



 

 

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 C'est ce qui vous explique la persistance des mêmes noms dans cette commune. Pour n'en citer qu(un, est-ce que les Bigeards, qui ont donné leur nom à ce hameau, n'étaient pas déjà connus au XIIe siècle ? Toute l'histoire d'Anost serait d'ailleurs intéressante, si elle ne dépassait pas notre cadre.

Glanons-y pourtant quelques renseignements, en sillonnant cet immense territoire qui au XIIe siècle, dépendait du monastère de Saint-Symphorien d'Autun. Vers la fin du XIIIe siècle, le seigneur d'Anost, Odon de Roussillon, donnait à son curé cinq sous dijonnais afin d'obtenir deux messes par an pour le remède de son âme. Al y aijouto i lit de pieume.


 

 

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Vaumignon, hameau d'Anost ou se trouve actuellement la gare du chemin de fer d'intéret local d'Autun à Château-Chinon, possédait en 1333, une maison forte, et, au commencement du XVe siècle, les Armagnacs semblent avoir démoli la forteresse féodale de Roussillon, qui se trouvait à quatre kilomètres au sud du bourg d'Anost, sur un monticule raide, escarpé et couronné de grands arbres, au bas duquel les ruisseaux d'Anost et de Cussy ont leur confluent.

C'est à la même époque, en 1412, que les Bourguigons délivrèrent Château-Chinon des Armagnacs après un siège d'un mois auquel prit part un Anostin, Odot de Bussy, qui avait alors à Bussy, son manoir seigneurial.


 

 

 


 


 

Les habitants de Corcelles-les-Arts avaient en 1468,le droit de prendre du bois pour leur chauffage, pour "maisonner et aulres leurs nécéssités" dans le forêt de Faulin et d'y faire pacager leurs porcs de l'auge de mars.

En 1550, le soleil de la liberté luit à Anost. Michel et Georges de Chaulgy, seigneurs de Roussillon et d'Anost affranchissent tous les Anostins " de serve condition, mainmortables, corvéables et liges net les déclarent francs-bourgeois et de franche condition, comme ceux d'Autun.


 

 



 


Dans un contrat de 1630, nous trouvons déjà les "pingles" de lai fone. Jacques de Chaulgy, époux d'Angélique d'Edouard, vendit sa baronnie d'Anost à Guy de Chaulgy, seigneur de Roussillon pour 1800 livres de principalet 500 " pour la chaine de Madame".

Cette baronnie fut bientôt transformée en comté et ce fut la chapelle de Saint-Sébastien, sur les hauteurs de Moncimet, qui constitua le cinquième clocher nécessaire pour cette érection.

Moncimet, à cheval sur Anost et Cussy, est un hameau situé sur l'ancienne voie romaine d'entains à Autun. Ce village tire son nom de la mère de Bacchus, la déesse Semelé. C'est là, au lit dit Es-Roppes, que se dressait le gibet de la justice de Roussillon.


 

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